Nous annoncions un vent de jeunesse sur l’ouverture du festival 2017, le 9 novembre, avec la scène ouverte des jeunes et le groupe Canopée. Nous ne nous étions pas trompés.
« Il ne faut pas manquer le groupe Canopée » écrivait le jour même Jean-Marie Gavalda, en page culture du Midi-Libre. Il poursuivait « Composée de cinq filles et d’un musicien tous issus de l’Opéra junior de Montpellier, cette mini-chorale de voix cristallines revisite avec fraicheur le répertoire de Georges combinant énergie et émotion ».
Le groupe se définit lui-même ainsi : « ….cinq chanteuses et un piano, cinq copines qui se retrouvent, dans l’effervescence de leurs semaines respectives, et parfois une heure à peine, pour chanter ensemble, respirer un peu, et rigoler, en créant des harmonies. Canopée mêle ses voix à la poésie de ce grand homme (Brassens) et à quelques un de ses amis ».
Dans cette canopée-là, nous avons bien trouvé, cinq écureuils en jupon croquant à belles dents, dans un bond, les textes de Brassens, de Ferrat et de Moustaki. Plus qu’un vent de jeunesse, c’était un vent de fraicheur sur de jeunes feuilles d’une canopée « riche en biodiversité » comme elles ont dit elle-même sur scène.
Et Pierre Schuller d’écrire, dans « Auprès de son arbre » de novembre : « Depuis 20 ans que je parcours la France brassénienne pour assister aux festivals et autres manifs « gébéesques », il est rare que je découvre de nouveaux talents. Et pourtant cela a été le cas dès le premier soir, le jeudi, avec Canopée un ensemble de cinq jeunes filles! Je leur prédis un bel avenir ! »
Nous le souhaitons pour elles, pour la chanson. Nous les inviterons, à nouveau, très prochainement. On ressortira le vieux piano de la salle culturelle, on le fera accorder une nouvelle fois et….heureux comme Ulysse nous nous laisserons embarquer pour un long voyage en Canopée…sur un radeau des cimes (comprenne qui voudra).