«A l’ombre des maris » et « Sans vergogne»

« A l’ombre des maris » et « Sans vergogne »

Dans le cadre du festival « Saint-Gély a rendez-vous avec Brassens »

« A l’ombre des maris »
Le quartet « A l’ombre des maris » revisite les chansons de Georges Brassens et rend hommage au regard si particulier que Brassens a posé sur les femmes et les choses de l’amour. Voix, piano, guitare, contrebasse, batterie, ukulélé, xylophone se conjuguent pour proposer d’autres variations et colorations et petites touches au répertoire. Jean-Louis Cassarino, au chant, Louis-François Bertin-Hugault, au piano, Georges Gilbert Cazeneuve aux percussions et Giovani Licata à la contrebasse. Par petites touches quelques textes viennent ponctuer le spectacle et rappeler l’étendue de la vision du poète.

« Sans vergogne » (en première partie)
Martin Béziers et Rémy Jouffroy rendent hommage, disent-ils, « au monsieur à la moustache », et préfèrent l’adaptation à l’imitation. Ils mêlent librement les couleurs blues aux textes crus, swinguent ou interprètent les chansons dans de lentes rythmiques médiévales. Il ne s’agit pas de s’éloigner volontairement pour mieux se démarquer, mais d’accorder à l’œuvre le même respect que l’on se voue à soi, de jouer avec la même honnêteté que celle qui fait bouillir les textes de Brassens. Initialement, complices d’une scène rock, avec le groupe Fantasticus, Martin et Rémy sont d’une simplicité non feinte. L’audace n’est ni plus ni moins que de chanter Georges Brassens, en incorporant çà et là leurs inspirations et compositions personnelles