Mélodies Chroniques. Patrice Mercier
Spectacle de chansons, en piano-voix, qui reprend des mélodies célèbres du répertoire, mais dont les paroles sont réécrites pour aborder des sujets d’actualité et des thèmes de société.
Auteur des paroles et interprète, Patrice Mercier cite volontiers Charles Gilles “Et que l’ouvrier s’instruise aux refrains du cabaret…”. Ce dernier est fondateur de la Goguette des animaux qu’il préside au milieu du 19ème siècle, un rendez-vous, parmi des centaines d’autres à Paris, où l’on vient aborder, sur des airs connus, des sujets d’actualité de l’époque.
« Nous partageons, poursuit Patrice Mercier, concernant le développement de notre projet, la vision utilitaire de la chanson de Charles Gilles, sa dimension citoyenne, mais nous la dépouillons des aspects moralisateurs, péremptoires, qu’elle a pu revêtir. Les Mélodies Chroniques ont essentiellement pour objet – sur des airs connus – d’aborder des thèmes de société, parfois délicats, d’un point de vue personnel et assumé, mais dans le respect d’avis possiblement divergents dans la salle. Cela ne veut pas dire être dans le consensus. C’est un point important, ce voyage d’une heure doit nous permettre d’échanger en bonne intelligence avec le public. De nous rencontrer. »
« Pourquoi chanter sur des airs connus ?
C’est notre premier terrain d’entente : un patrimoine culturel commun, sans qu’importe sa valeur artistique, les goûts des uns et des autres. L’auditeur est en terrain connu, et jubile en reconnaissant l’introduction de “Ne me quitte pas”, ou “La bicyclette”…à charge pour nous de les lui faire oublier dès les premières paroles… C’est le choix d’une prise de parole efficace et souriante.
Sur le choix des sujets, nous avons sciemment voulu nous éloigner des chansonniers traditionnels, brocardant surtout les politiques, la plupart du temps nommément. L’exercice est noble, mais relève souvent du commentaire. Ce sont donc et surtout des questions de société, souvent traitées avec du recul sur l’actualité, qui font l’objet de notre attention (le véganisme, le dopage, l’euthanasie, la pollution des mers…), mais qui sont, pour certaines, éminemment politiques.
Bien sûr, et parce que c’est le propre d’un journal, des espaces sont laissés aux nouvelles les plus récentes… Nous souhaitons faire prédominer l’humour, l’angle humoristique, dont on connaît la puissance comme vecteur d’idées, et d’humanisme. Et simplement aussi, parce que cela va de pair avec l’envie de faire passer au public un bon moment. Toutefois, nous sommes attentifs à ne pas nous enfermer dans un registre exclusif, à la fois par liberté artistique, mais aussi pour le plaisir de surprendre les spectateurs, donner du relief au spectacle. »
L’équipe artistique
Patrice Mercier à l’écriture et au chant Auteur, chanteur, guitariste et comédien, Patrice Mercier a commencé par l’improvisation théâtrale. Le répertoire classique (La Nuit des Rois, l’Opéra de Quat’Sous…), le jeune public (Pierre Gripari), le spectacle de rue (Sotteville-les-Rouen, Châlon, Aurillac…) ont également jalonné un parcours éclectique. Pendant 10 ans, il est auteur et comédien de l’émission Action Discrète sur Canal +. De quoi aiguiser son sens critique sur les sujets d’actualité. Depuis quelques années, et fort de toutes ces expériences, il remonte sur scène, où il renoue avec ses premières amours : la chanson
Damien Chauvin est un pianiste et compositeur aux influences diverses. Il écrit une musique pétrie de ses influences classiques et Jazz, teintées d’esthétique Moderne tout en restant ancré dans les musiques dites « actuelles ». Après s’être formé en orchestration auprès de Guillaume Connesson, il a eu l’occasion de côtoyer la scène en se produisant en tant que pianiste et créature chantante au cabaret » Madame Arthur » Il se produit actuellement entre autres dans Holy Danger (Pop Rock) et a plusieurs commandes de création (dont une pour le Rainbow Symphonic Orchestra) tout en maintenant une activité de pédagogue et d’intervenant clown.
A la mise en scène Sélina Casati Comédienne-metteuse en scène, formée au théâtre et au mime à l’école Marceau, puis à la Commedia dell’Arte avec Carloe Boso et au clown avec Ami Hattab et Lory Leshin, elle accompagne le spectacle depuis sa création et participe à sa mise en scène, en jeu, en espace.
Dans la presse
Claude Lemesle « Il en est des fines plumes comme des fines lames : elles font mouche avec élégance. Celle de Patrice Mercier s’en donne à cœur joie et se livre, dans ses Mélodies Chroniques, à un jeu de massacre jubilatoire et sans tabou. Mais si Patrice écrit bien, très bien, l’interprète est à la hauteur de l’auteur et c’est un bonheur de le voir sur scène et de l’écouter clouer au pilori ceux que d’autres portent au pinacle. Courez l’applaudir : vous verrez comme l’insolence est belle lorsqu’elle est affûtée au talent. »
Télérama sortir « Patrice Mercier chante notre temps avec humour et toujours beaucoup de finesse et de pertinence ».
Hexagone « Une indéniable réussite. Le public, bluffé, séduit, n’a pas manqué d’acclamer le bonhomme.
Bertil Sylvander, fondateur du Bataclown
« L’art de la goguette hissé au rang d’art majeur »
Froggy’s delight « Moderne dans un exercice de chansonnier à l’ancienne, Patrice Mercier propose sa drôle de vision de l’actualité, et ça fait du bien là où ça fait mal ».
Patrice Mercier
Farah Erfani
Les chansons de Farah Erfani sont tout en élégance. Sa voix claire s’appose sur un accompagnement plein d’intelligence à la guitare espagnole.
Elle chante la nostalgie d’une époque qu’elle n’a pas connue et captive le public avec un écrin musical sur mesure sertis de ses chansons à fleur de peau.
Ses concerts mêlent des compositions personnelles à des reprises réarrangées avec élégance et portées par le son chaleureux de sa guitare espagnole. Touchée par l’authenticité d’artistes comme Barbara ou Gainsbourg, Farah aime le raffinement des textes et des mélodies, cette invitation à tendre l’oreille aux jeux de mots et de sonorités, à contrepied de la frénésie du monde moderne.
Sa formation de guitare classique amène une tout autre influence à son univers, évoquant tantôt Chopin ou Piazzolla.
Depuis 2023, les engagements s’enchaînent : elle se produit entre autres pour la marque de luxe « Anne Fontaine », l’Ecole Nouvelle de Suisse Romande, le Rotary Club de Belmont et joue régulièrement dans diverses villes de Suisse ainsi qu’en France et en Allemagne. Son talent retient notamment l’attention des émergences musicales de Montreux, parrainé par Francis Cabrel, qui lui offre une résidence coachée d’une semaine à Caux pour se développer dans cette voie.
https://www.youtube.com/shorts/TDh3DKsEZHA
Farah Erfani
