Dans cent ans, coquin de sort, on l’chantera encore.
Table ronde et débat avec le public sur le thème de la chanson française « à texte ».
La chanson française aura-t-elle encore un public ? On a souvent une prédilection pour les chansons de notre jeunesse, pour les artistes de notre adolescence. Dis-moi qui tu écoutes, je te dirai ton âge ! Or Le quart de notre population dépasse la soixantaine d’âge. Il observé, toutefois, que les médias audiovisuels ne programment que rarement les chansons de Trenet, Montand, Reggiani, Brassens et les autres.
De là à penser que les festivals et hommages qui leurs sont dédiés, entrent en phase d’obsolescence inévitablement programmée, il n’y a qu’un pas. Les œuvres resteront elles confinées dans quelques cercles restreints de chanteurs disparus ?
La tentation est grande de donner une définition réductrice de la chanson française à la fois comme antonyme de la chanson anglophone, voire son antidote, et comme l’opposé des spectacles à gros budgets.
Et si la chanson française était plus que cela ? Un vecteur de notre langue ? Un vecteur de notre culture ? Pourquoi les chansons de Brassens sont-elles les plus reprises ? Pourquoi sont-elles traduites en 80 langues ?
Toutes ces questions sont abordées avec
Nicolas Del-Rox, premier prix du Conservatoire Supérieur de Paris, et grand spécialiste de la musique de Georges Brassens.
Michel Kemper, journaliste, critique musical, animateur du blog « Nos Enchanteurs.
Bernard Lonjon, auteur de nombreux ouvrages sur la chanson et grand connaisseur de l’œuvre de Brassens.
Débat animé par Gilles Schneider, journaliste animateur de nombreuses émissions télévisées et radiophoniques.