Christian Clavel conte la petite histoire de « En passant par Brassens » :

C’est d’abord une histoire de frangins (Gérard et Christian), tous les deux bercés par la chansonnette des années 60 et 70, donc évidemment par celles de Brassens qui, plus que les autres sentaient le souffre, ce qui n’était pas pour leur déplaire, bien au contraire.

L’apprentissage de la guitare, sans professeurs et sans école de musique, se faisait à l’oreille et sur des airs simples (le gorille), mais aussi avec Hugues Aufray, Adamo, Jean Ferrat, Johnny, etc etc……..

De toute cette méli-mélodie, il faut bien reconnaître que c’est tonton Georges qui est resté, dans nos oreilles avec le plus d’insistance et de constance.

Donc tombé dedans dans notre jeunesse et cueilli au passage grâce à Eliot Bouchard qui nous ayant entendus séparément, nous proposa de faire un premier concert chez lui. Nous nous remettons à la guitare et à la chanson pour notre plus grand plaisir, il faut bien le dire.

Mais aussi grâce à deux complices qui allaient nous suivre et nous soutenir en nous accompagnant, l’un à la basse (Philippe Prévost) et l’autre à la guitare (Joël Brugeron). Soutiens indispensables pour nous discipliner dans la rythmique et dans le placement de nos voix, Il est clair qu’on n’y serait pas arrivé sans eux.

C’est devenu plus tard une histoire de familles, avec l’arrivée de David (fils de Christian) qui remplaçait Joël, lorsque celui-ci n’était pas disponible. Il s’est avéré que, la sauce Brassens était disponible chez ce professeur de guitare, avec dans l’oreille les airs du Sétois, souvent chanté par son père. Lui aussi est tombé dans la marmite Brassens quand il était petit, et il nous restitue cette sauce avec plaisir et talent.

L’histoire de famille se prolonge maintenant avec l’arrivée de voix féminines, à savoir la fille de Gérard : Cécile et Lily sa petite fille. Pour les personnes qui pensent que les chansons de Brassens ne sont pas compatibles avec la féminité (ça arrive !), je leur conseille d’écouter : les Passantes, la Jeanne, ou Mourir pour des idées, les deux voix incroyablement douces claires et précises amènent sur les chansons qu’elles interprètent, une légèreté, dont nous ne pouvons plus nous passer.

Depuis peu deux autres complices sont venu renforcer, oh combien, notre staff : Tony Margalego musicien averti il est devenu notre contre bassiste en remplacement de Philippe Prévost, (parti naviguer sur les mers), et Sabrina Mauchet violoniste qui ajoute une sonorité nouvelle, et complète, avec beaucoup de talent, les voix féminines.

Catalina Claro

Née à Santiago du Chili, Catalina Claro a étudié le piano classique durant de nombreuses années. Claudio Arrau, pianiste chilien renommé, lui a remis le prix de la meilleure interprète d’un concours Chopin. Elle a joué avec des ensembles de chambre et comme soliste avec l’Orchestre symphonique du Chili.

Pianiste classique, Catalina Claro joue également de la guitare, et interprète avec fougue et tendresse, en espagnol ou en français, des chansons de Brassens ou Moustaki, mais également ses propres compositions et des poésies de Pablo Neruda mises en musique.

Catalina n’est pas sans rappeler une autre chilienne : Violeta Para, dont elle a écrit un arrangement spécial de la chanson « Gracias a la vida » pour Victor Manuel et Ana Belen.